Conseils non médicamenteux pour le sommeil

La relaxation peut permettre de mieux gérer les émotions conduisant aux crises de cataplexie. Paradoxalement, il est parfois nécessaire chez les narcoleptiques de traiter le sommeil nocturne qui est souvent agité, entrecoupé d’éveils, fractionné. L’emploi d’hypnotiques type zolpidem (Stilnox®) ou zopiclone (Imovane®) peut être proposé.

N’hésitez pas à solliciter un soutien psychologique car cette maladie peut avoir un fort retentissement sur la vie sociale, familiale et professionnelle. Ce soutien est par exemple très utile au moment de l’annonce du diagnostic.

Parfois une psychothérapie peut être nécessaire pour passer certains caps difficiles, en particulier chez les patients dont le diagnostic a été très tardif. Assurez-vous alors que votre futur thérapeute connaît bien les aspects biologiques et physiologiques des maladies du sommeil afin d’éviter les erreurs d’interprétations psychologiques.

Conseils diététiques

Pas de grignotage pour lutter contre le sommeil afin d’éviter une prise de poids.

Ayez une alimentation adaptée : limitez les sucreries et les repas copieux le midi. Consommez des protéines le matin et à midi, et des sucres lents le soir.

Evitez l’alcool qui la journée va endormir et qui, pris le soir, va entraîner le lendemain des rebonds de cataplexie.

Activité physique

Il est vivement recommandé de conserver une bonne activité physique ou sportive. Une marche quotidienne d’au moins 30 minutes est un minimum.

Vie sociale

Préserver une vie sociale est très important. Participez par exemple à une activité culturelle ou sportive, choisie au sein d’un groupe ou d’une association.

Prenez contact avec d’autres malades, adhérez à une association de malades...